La sonnette ne tinte plus Le plongeur fait n’importe quoi L’éplucheur est mis à la rue Le serveur n’est toujours pas là T’es au courant toi ? Il paraît qu’du côté du jus Faut faire frémir mais juste un peu C’est à la carte ou au menu Le tablier va prendre feu T’es au courant toi ? REFRAIN QUELLE BONNE IDEE DANS LE FOND D’ETRE ECONOME ET PUIS BON LES AUTRES GENS, A QUOI BON ON LIVRE ON SORT LES CARTONS ON DECHARGE LES PROVISIONS LES AUTRES GENS, A QUOI BON Ecrasez v’la l’général La cigarette est illégale Le préparateur ivre mort Semble savoir qu’il est en tord T’es au courant toi ? Les boîtes d’allumettes disparaissent L’uniforme est trop petit Les plateaux repas dégueulasses Et tout le monde en appétit T’es au courant toi ? REFRAIN QUELLE BONNE IDEE DANS LE FOND D’ETRE ECONOME ET PUIS BON LES AUTRES GENS, A QUOI BON ON LIVRE ON SORT LES CARTONS ON DECHARGE LES PROVISIONS LES AUTRES GENS, A QUOI BON Je cours après les BL On glisse dans l’escalier d’service On surprend dans les poubelles …… T’es au courant toi ? Pour moi bientôt c’est l’ulcère Toute la journée à expliquer Le pâtissier fait son affaire le cuisinier sa fricassée T’es au courant toi ?

Un café crème à la sauvette une cigarette demain j’arrête Tout un programme, tout un poème, jouer lucky one dans la cinquième Le barman promène ses valises, au moins récupérer sa mise Lucky one est disqualifié, on n’sait plus trop à qui se fier Ref : P’têtre qu’un beau jour il arrivera le canasson qui m’enlèvera A la grisaille de mon quartier ça n’coute pas grand chose de rêver Vous venez souvent mademoiselle, un qui se sent poussé des ailes Dans ce gourbit où tout vole bas peu de chance pour élever les débats Econduire gentiment l’intrus jouer lucky two reprendre un jus Serrer les miches et faire un flop s’consoler en fumant un clope Aujourd’hui c’est l’demain d’hier, je suis gaie comme une mise en bière Lucky five sera non partant alors je fume en attendant Que le dernier de la lignée des lucky daigne se présenter Au départ de sa dernière course histoire de renflouer ma bourse

On se lève vers 10 h On s’emmerde jusqu’à 11 Faut pas déranger ma sœur Qui est pas d’humeur quand elle bronze Je collectionne des images De Voiliers, de coquillages Je m’évade, je prends la fuite En attendant qu’ma sœur soit cuite Ah les vacances à la Ah les vacances à la Ah les vacances à la mer J’ai un creux sous l’coup d’midi J’me d’mande bien quand est ce qu’on mange La journée n’est pas finie Va donc t’amuser mon ange Je collectionne des images De Voiliers de coquillages Je m’évade je prend la fuite En attendant qu’la tambouille soit cuite Ah les vacances à la Ah les vacances à la Ah les vacances à la mer L’apéro c’est pas d’mon âge Et pis j’aime pas jouer aux boules J’préfère aller à la plage Pour y ramasser des moules Je collectionne des images De Voiliers de coquillages Le score est d’trente cinq à huit J’crois bien qu’les carottes sont cuites Je collectionne des images De Voiliers de coquillages Y’a soixante sept à vingt huit On classe le dossier sans suite. Ah les vacances à la Ah les vacances à la Ah les vacances à la mer

J’ai perdu mon allumette Disait une cigarette Juste avant d’être écrasée Dans une dernière bouffée Une fable a moralité Pour fumeurs invétérés Brûlez et perdez la tête Tant que vous êtes allumés Aux geignards, aux pleurnichards Laissez vos larmes au réservoir C’était pas triste c’était de toute beauté D’la voir s’éteindre en dignité Tout plutôt que rester Tassé au fond du paquet Brûlez et perdez la tête Tant que vous êtes allumés Quand vous s’rez dans le cendars Que vous s’rez froid ça s’ra trop tard N’ayez pas peur d’être indécents Demeurez incandescents Fumez le calumet Avec vous-même allez en paix Brûlez et perdez la tête Tant que vous êtes allumés Faudrait pas choper l’cigare Le coup de dent arrive sans crier gare A propos d’dents si elles sont jaunes Faut pas qu’ça vous chiffonne A quoi bon la beauté Si elle n’est que vanité Trouvez vite votre allumette La chance d’être allumé La chance d’être un allumé La chance d’être allumé

La montre au fond du tiroir du buffet n’a plus la mémoire du temps qu’il fait Elle a à bien des égards fait plus que son devoir elle peut dormir en paix Cette montre de gousset où sur le cadran jouait un vieux couple d’aiguilles Qui passaient et repassaient parfois même s’enlaçaient n’est plus que pacotille Aujourd’hui elles ne courent plus car ces deux ingénues ont jouées de malchance L’une arrêtée sur 10 h pendant que l’autre pleure d’avoir pris de l’avance Chacune d’un côté du mur rêvent que d’aventure une main bienveillante Remonte de quelques tours le ressort de l’amour jusqu’à 18h30 D’avoir servie tant et tant depuis plus de 20 ans cette bête de somme Méritait mieux que l’exil entre une paire de faux cils, un crayon et sa gomme Qui se souviendra demain de ce passé lointain effacera l’outrage Qui de mille précautions rendra à cet oignon le plus beau des hommages En le sortant du tiroir du buffet lui rendant la mémoire de ce fait Retrouvant outre l’espoir le sens du devoir tout au fond du gousset Il servira sans compter son maître sans paraître qu’en de rares occasions. Puis de nouveau à sa place comptera le temps qui passe avec obstination

Elle a trop à faire Il fait des affaires Pas toujours très claires Et des altères à Rambuteau Il passe le plus clair De son temps à terre Lui un gars d’la mer Et l’adultère est son crédo Elle fait des ménages Il vend des corsages A d’autres moins sages Et rentre en nage à l’apéro Elle fait pas son âge Et elle déménage d’étage en étage Et parfois même du château Comme il la délaisse Elle court à la messe Et pointe à confesse Pour s’en remettre au père Frédo Qui jamais ne laisse Partir la drôlesse Sans quelques largesses Contre un tour de bête à deux dos Lui a la fâcheuse Manie désastreuse De courir la gueuse Y paraît même qu’à Rambuteau Y’a une aguicheuse Une p’tite allumeuse Qu’y a pas l’air frileuse Qu’y aurait pondu un marmot Sacré mélodrame le jour ou la dame apprit que l’infâme menait double vie de château c’est qu’la pauvre femme s’donnait corps et âmes sur le macadam pour les beaux yeux de son julot Cette petite java A 3 sous qui n’a Pas vocation à Juger Juliette ou Roméo C’est rien qu’une java Bancale et qui va Vivre sa vie au fil de l’eau

Refrain 1 : Des gamins, on n’en veut pas ! Des mioches, des chiars, très peu pour moi ! Ça pleure, ça cri, et ça vous colle Et met 30 ans pour prendre son envol Des Minos qui courent dans les pattes Qui vous disent : « Maman t’es bat ! » À dix ans, qui fument des pétards À vingt-deux, qui piquent des cigares Couplet 1 : Tiens salut comment ça va ? Bas ça va, j’ai vomi quinze fois J’ai mal au cœur et des vertiges Mais il faut que j’aille faire la pige Refrain 2 : Des gamins, on n’en veut pas ! Des mioches, des chiars, très peu pour moi ! Ça pleure, ça cri, et ça vous colle Et met 30 ans pour prendre son envol Des Minos qui courent dans les pattes Qui vous disent : « Maman t’es bat ! » À dix ans, qui brûlent les pétards À vingt-deux, qui piquent la Jaguar Couplet 2 : Oh bonjour qu’est ce que tu racontes ? Bas rien j’enfle comme un pétoncle J’ai faim tout le temps, j’ai rien d’une fine Mais j’fais du sport pour garder la ligne Refrain 3 : Des gamins, on n’en veut pas ! Des mioches, des chiars, très peu pour moi ! Ça pleure, ça cri, et ça vous colle Et met 30 ans pour prendre leur envol Des Minos qui jouent à la marelle Qui vous disent : « Maman t’es belle ! » À dix ans, qui piquent dans les sacs À vingt-deux, qui boivent l’Armagnac Couplet 3 : Oh la la ! Il a bougé ! C’est comme une bulle, qu’il va falloir pousser Je suis énorme comme une baleine Échouée dans un châle en laine Refrain 4 : Des gamins, on n’en veut pas ! Des mioches, des chiars, très peu pour moi ! Ça pleure, ça cri, et ça vous colle Et met 30 ans pour prendre leur envol Des Minos qui jouent à la marelle Qui vous disent : « Maman t’es belle ! » À dix ans, qui brûlent les étapes À vingt-deux, qui nous piquent nos sapes Couplet 4 : Si c’est Jules, il sera rugbyman Si c’est Joséphine, elle s’ra bal’rine Si j’pouvais avoir la péridurale Juste le souvenir d’une horloge murale Refrain 5 : Des gamins on en a eu Des mioches, des chiars et des qui puent Ca pleure, ça cri et ça vous colle Et à 30 ans y’a pas d’envol Ce sont les rois, des assistés Qui vous disent : « Maman t’es gonflée ! » Les mêmes qu’à dix ans, on baffait Et qu’à vingt-deux, on engueulait ! Des gamins, on n’en veut pas ! Des mioches, des chiars, très peu pour moi ! Ça pleure, ça cri, et ça vous colle Et met 30 pour prendre leur envole Des Minos qui courent dans les pattes Qui vous disent : « Maman t’es bat ! » À dix ans, qui fument les pétards À vingt-deux, qui piquent les cigares

Y’a trop d’ceci de cela Y’en a trop aussi Aussi ramenons la tolérance à zéro Votez votez pour moi j’ai la réponse à vos pourquoi à vos comments, comment bouffer du gâteau REFRAIN Sage Ils veulent qu’on reste sage Sage comme des images Et malheur à bozo Sage Ils veulent qu’on reste sage Tant pis pour les dommages Coco collatéraux Boudiou mes aïeux Mais la France ne va pas mieux mieux vaudrait la nettoyer illico presto Y’a trop de couleurs de jaunes de bleu de black de beurre débarrassons nous de tout ces affreux jojo REFRAIN Sage Ils veulent qu’on reste sage Sage comme des images Et malheur à bozo Sage Ils veulent qu’on reste sage Tant pis pour les dommages Coco collatéraux Prop’ comme un sou neuf Treize et neuf, vingt-deux v’la les keufs Que fera-t-il comme temps demain fera-t-il beau ? Golden parachute la bourse qui chute merde et pis zut z’utilis’ront tous les moyens z’auront not’ peau Et si ça suffit pas ils nous f’ront une bonne guerre Mais ce s’ra la dernière rangez vos illusions Tout volera en éclats magie du nucléaire Fantaisie militaire on l’aura tous dans l’fion REFRAIN Sage Ils veulent qu’on reste sage Sage comme des images Infidèle à Bozo Sage Quel gâchis quel dommage D’être resté trop sage Mais quand c’est trop c’es trop !