1. |
Avec le sourire
03:14
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Je suis en retard, du mal à le dire
J’dis toujours bonjour, avec le sourire
Et même quand j’en ai marre, qu’je me sens m’évanouir,
J’ai quand même le cœur qui court, avec le sourire
Sur un air de guitare, j’me chante un av’nir
Un aller sans retour avec le sourire
Quand j’ai peur d’être en r’tard, quand je pense trop au pire
J’dis bonjour au lieu d’au revoir, les autres n’osent pas m’le dire
Je suis à la bourre, mais mon esprit délire
Sur les gens, sur les cours du Deutschmark ou du Dollar
Je suis à la barre de mon p’tit navire
Je largue les amarres, avec le sourire
Quand j’me sens prise de court, j’vole dans un éclat de rire
Et même si le temps est lourd, je passe en gardant le sourire
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2. |
Les cafards
04:11
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Général dictyoptère, c’est la nuit que j’opère
Je ne fais que manger, chercher quoi m’envoyer
Mais mon mets préféré, ça reste l’eau sucrée
Toujours sur le pied d’guerre, comme m’a appris ma mère
REFRAIN:
Nous sommes des millions de milliards
On envahit même vos cauchemars
Ecrasés nous proliférons
Rien n’empêche la reproduction
J’entre dans la cuisine, tes restes de tartines
M’attirent et me délectent, et sournois je prospecte
Les plats et les assiettes, festin pour un insecte
Ta crasse m’est divine pour moi pas de routine
REFRAIN:
Nous sommes des millions de milliards
On envahit même vos cauchemars
Ecrasés nous proliférons
Rien n’empêche la reproduction
Malgré moi j’exaspère, j’effraie la ménagère
A ma vue c’est un cri, la peur, l’apoplexie,
Elle me traque, me poursuit, plus rapide je m’enfuis
Un cafard c’est vulgaire, la pub est mensongère.
REFRAIN:
Nous sommes des millions de milliards
On envahit même vos cauchemars
Ecrasés nous proliférons
Rien n’empêche la reproduction
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3. |
Le désert humain
03:54
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J’ai comme un nœud tout au fond d’la gorge, qui meurt
J’ai comme une blessure à l’intérieur qui pleure
Il est une sensation que tout fout l’camp pourtant … je n’me souviens plus de rien
Si dans la glace je me ressemblais un peu
Si dans mes yeux je le retrouvais, le bleu
Et j’ai été effacée d’un trait, des cieux…
je n’me souviens plus de rien
Quand tout le décor s’effondre autour j’ai peur
Quand parmi ce rien restant je tourne encore
C’est la solitude le désert humain…
Je n’me souviens plus de rien
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4. |
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Nous irons boire de l’arc-en-ciel
Dans les reflets de la pluie
Nous aurons la peau bleu ciel
Nous verrons les vivants vieillir
Nous ferons la mort buissonnière
La permission de minuit
Agiter nos robes de poussières
Devant les passants ahuris
Nous ferons..
Ref : ouhouhouhouh….
Avec nos costumes de brume
Et de la sueur sous nos suaires
Et malgré nos chaînes de galère
S’envoler dans la stratosphère
Halloween incognito
Parmi ces enfants en sursis
Accrochée au porte manteau
La mort est une plaisanterie
Nous ferons
Ref :
Quand nous s’rons fantômes mon ami
Nous nous passerons du paradis
Quand nous s’rons fantômes mon ami
Alors nous aurons toute la vie
Nous ferons ….
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5. |
Paris est seul
03:52
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Le ciel du sud à la jaunisse
Le toit du nord plein d’artifices
Seule figure du matin chagrin
Savant tissage de nuit sans fin
Les touristes nous envahissent
La SNCF est fermée
C’est la grève des généralistes
Et le périph toujours bouché
Paris est seul
C’est la queue au distributeur
La boulangère amnésique
N’a plus l’égard du serviteur
La baguette est devenue tic
Quand paris cache ce doux délice
On plonge dans le pays d’Alice
Le travailleur devient lapin
Le Bulldozer végétarien
Paris est seul
Le parapluie est son complice
Le stratus suit sa traversée
Le cumulus son maléfice
Bienvenue au pays des fées
Toi passant, simple serviteur
Tu tombes dans l’univers ludique
Quelques secondes d’apesanteur
Quelques paroles idiomatiques
Paris est seul
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6. |
Le petit bout de femme
04:47
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Le petit bout de femme, que tu es
Tu triches, tu juges et tu condamnes
Tu te venges d’une vie qui ne t’appartient plus vraiment
Le petit bout de femme que tu es,
Sournoise tu cherches une faille
Qui pourra étendre à terre, une âme solitaire
REFRAIN
TU SAIS TOUT CHANGE, SAUF TOI
C’EST PEUT-ETRE CA QUI TE GENE (bis)
La politique du meurtre c’est son choix
Abattre, vaincre, écraser,
Faire que l’adversaire ne se relève plus vraiment comme d’antan
À revers, par derrière, silencieusement
Pourvu que personne ne la voit,
Elle plante la lame et l’enfonce profondément, en tournant
REFRAIN
TU SAIS TOUT CHANGE, SAUF TOI
C’EST PEUT-ETRE CA QUI TE GENE (bis)
Puis de loin tu rigoles, c’est pas toi
La lame encore coulante, tu rengaines
A la recherche du prochain qui survivra, pas vraiment
Le petit bout de femme, que tu es
Tu triches tu juges et tu condamnes
Tu te venges d’une vie qui ne t’appartient plus vraiment, comme avant.
REFRAIN
TU SAIS TOUT CHANGE, SAUF TOI
C’EST PEUT-ETRE CA QUI TE GENE (bis)
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7. |
Le non du passage piéton
02:57
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Un embouteillage dans l’artère principale
Une circulation de globules à moteur
Un chaos de sens interdits sur l’asphalte
Un caillot de sang sur la route du cœur
Ma couleur de peau est rouge municipal
Mon voisin est vert et me tend une main pâle
J’attends immobile la vie alternative
Mon cœur est néon et mon alter l’active
Ref :
Je suis le «non » du passage piéton
J’dis « attention » aux gens sur le pont
Nous sommes les gardiens dans la boîte en laiton
Quand je dors, il veille, frère de circulation
Au dessus de nous la bannière tricolore
Eclaire le crachin de larmes en sémaphore
Ref :
Je suis le « non » du passage piéton
J’dis « attendez » aux gens sur le gué
Parfois j’aimerais sauter par la fenêtre
Chercher un endroit où traîner mes guêtres
Oublier le rouge, je veux être bleu
Et me mettre au vert dans une vie sans feux
Une ville sans passants passant et repassant
Une ville sans panneaux pour pas tomber dedans
Une maison d’retraite pour bonhommes électriques
Voire figurant dans un vidéo clip
Ref :
Je suis le « non » du passage piéton
J'dis « attention » aux gens sur le pont
Je suis le « non » du passage piéton
J’dis « attendez » aux gens sur le gué
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8. |
L'évadé du paradis
04:11
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Du bleu de ciel qui se perle
Sur ma peau de mutant
Une brèche se referme
Sur mes ailes de mutant
REFRAIN:
Je reviens de demain
Derrière moi le soleil
Et je tombe doucement
Comme une bombe
Dans le vent
Et mon sang me renseigne
Que je saigne comme avant
Mort d’un nuage hydrophile
Qui s’effile dans le vent
REFRAIN:
Je reviens de demain
Derrière moi les étoiles
Et je tombe lentement
Vers la tombe
D’un ex ange
Solo musical
REFRAIN:
Je reviens de demain
Derrière moi les étoiles
Et je tombe lentement
Vers la tombe
D’un ex ange
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9. |
Le guerrier m'assaille
03:09
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10. |
L'homme
03:19
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Homme sincère parfois sévère, boit pour oublier le temps
Le regard lourd et amer, prostré toujours latent
Il pose presque statique pour barman maigre et austère
Aux plates zygomatiques, toujours prêt pour une bière
Pourvu qu’il allonge le fric
Pourvu qu’il éponge le bock
Accoudé au zinc brun dans une autre posture
Il observe le coin plus loin puis l’embrasure
Jette un œil au flipper remarque qu’il est l’heure
Phagocyte son verre il attend avec peur
Le visage d’un enfant l’arrivée d’la torpeur
Elle inspecte son odeur l’embrasse fort dans le cou
Lui fait mine de bonheur et lui pince la joue
Elle insinue très fort d’un p’tit air malicieux
Qu’elle a compris le tort que demain sera mieux
Il lui livre sa faiblesse, elle admire sa sagesse
Quand la nuit est tombée il rampe jusqu’au buffet
Et sans rien allumer il sort dans le secret
Sa bouteille préférée qu’il descend d’un seul trait
Son affaire terminée il retourne se coucher
Il est comme soulagé et pourtant c’est pas gai
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11. |
L'alcool
03:47
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Vas-y donc loufiat rince tes verres
Qu’il ne reste plus une trace de doigts
A grand coup d’rafiat des traîne-misère
Se saoulent et font passer ça d’un kawa
Et chacun est tout à son affaire
Pour que l’Alcool se sente chez lui
L’Alcool c’est un peu comme ma Mère
Il m’laisse pas sortir tout seul la nuit
Allez-donc Patron qu’ce soit nickel
Les verres, les cendars, les carafons
Des caves au fond se d’mandent à quelle
Heure est le prochain « dégueule-t-on ? »
Et le temps est long comme un teckel
La vie passe comme un feuilleton
A ceux qui entendent mon appel
Organisez-donc un Téléthon
Quand l’avocat boit son client trinque
L’avocat du Diable a la langue de bois
La mauvaise foi, l’haleine lourdingue
J’suis pas délicat, l’client est Roi.
Et chacun de plaider son affaire
Pour que l’Alcool soit acquitté
L’Alcool c’est un peu comme ma Mère
Il ne m’a jamais quitté
L’Alcool, l’Alcool (Ad lib)
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12. |
Take a look inside
04:43
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Ayant une forte ambiguïté à l’intérieur de moi
Ne sachant plus que faire de toutes ces envies refoulées
J’expose à vos oreilles les détails sanglants d’une triste animosité
Malgré l’appel que je lance sans cesse autour de moi
Malgré la foi que je donne à chacun d’autre que moi
Aujourd’hui je comprends ce qui ne va pas
Alors je me répète tout bas
Take a look inside Of your own
Pour tout autre chose, c’est plus facile de demander
Pour tout autre chose, c’est plus facile de regarder
Aujourd’hui je comprends ce qui ne va pas
Alors je nous répète tout bas
Take a look inside Of your own
Ayant une forte ambiguïté à l’intérieur de moi
Ne sachant plus que faire de toutes ces envies refoulées
Aujourd’hui je comprends ce qui ne va pas
Alors je nous répète tout bas
Pour tout autre chose, c’est plus facile de demander
Pour tout autre chose, c’est plus facile de regarder
Aujourd’hui je comprends ce qui ne va pas
Alors je nous répète tout bas
Take a look inside Of your own
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Mademoiselle Sane Paris, France
Sane est une mademoiselle, mais elle a déjà tout d’une Dame de la chanson française!
‘Chanteuse de textes’ comme elle aime à le dire, elle défend sur scène la vie de ses personnages et leurs personnalités.
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